Mon
voyage en direction de l’ancienne cité coloniale de Georgetown, sur l’île de
Penang, s’est bien passé, de manière générale. J’ai même rencontré des
genevoises ! Que le monde est petit ! Nos chemins se sont séparés à
Pak Bara où je prenais un bus pour rejoindre Hat Yai où je changeais une
dernière fois de bus pour atteindre ma destination finale.
Ce
dernier tronçon de route fût le plus long et je me suis plongé dans l’écriture
de mon article sur la Thaïlande et dans des films empruntés à Vincent pour
passer le temps. Je me suis juste arrêté à temps pour nous voir traverser le
pont qui relie le continent à l’île de Penang : 17 km de bitumes s’élevant
à une vingtaine de mètres de la mer : un exploit technique ! Le genre
humain aurait-il fait mieux que notre pont du Mont-Blanc ?
Arrivé
à Georgetown, je cherche une guesthouse pour moi et Mathilde (ma soeur, qui me
rejoindra 2 jours plus tard). Beaucoup de choix, mais peu d’enseignes
satisfaisant mes critères… Au final, j’atterris au Red Inn Heritage, dont je m’empresse de transmettre l’adresse à ma
sœur. C’est pendant mon errance sur internet qui suivra que j’apprends que mon
« old chap » de voyage, Fabien, est lui aussi à GGT ! Le hasard
fait décidément bien les choses !
5
minutes plus tard, voilà notre équipe reformée le temps d’une bière fraiche,
dans cette moiteur ambiante (même pendant la nuit). Finalement, nous passerons
les deux journées qui suivent ensemble entre la visite de la ville (commentée
par Mr. Gaillard lui-même), la visite d’un centre commercial (vous pouvez rire,
mais je vous jure que c’est une expérience) conclue par une séance de cinéma,
la Visite nocturne du Kek Lok Si Temple (j’en reparlerai plus loin) et une
marche dans le parc Taman Negara Pulau Penang. Lors de cette excursion, nous
avons pu voire des bébés tortues imbriquées, à peine nés qui possédaient encore
le « diamant » qui leur sert à briser la coquille de l’œuf !
Magique ! Un documentaire qui devient réalité…
Et
puis, elle est arrivée : Mathilde débarque en Malaisie ! Fabien et
moi lui laissons le temps de souffler un peu après ce voyage éprouvant (comme
tous les voyages en avion). Mais à peine douchée, la voilà d’attaque pour une
visite de la ville. Ce que nous ferons sans Fabien qui doit régler des choses
administratives pour son retour.
La
visite de Little India nous transporte dans un film de Bollywood : Musique
rythmée, couleurs vivies des habits, point rouge au milieu du front sont au
rendez-vous.
Par
contraste, le quartier chinois nous a séduit par son calme et par la beauté de
ses temples, dont le Koo Kongsi, dont la précision des détails est époustouflante !
J’avais déjà vu pour ma part des bas reliefs originaux, mais ceux-là sont
quelques degrés plus évolués : ils sont précis certes, mais aussi décollés
en partie de la façade auxquels ils se rattachent ! De dragons en
pagaille, autant de guerriers que de lampes chinoises, bref, une pure
merveille !
Le
soir, nous faisons honneur à la gastronomie indienne en testant plusieurs
spécialités dans un restaurant connu de Fabien, et les plats étaient forts savoureux,
pour un prix ridicule : 10 Rm par personnes (environ 3,30 CHF).
Le
lendemain, nous partons à la découverte de l’île à dos de scooter, laissant
Fabien retourner à Kuala Lumpur (KL) pour prendre son Visa pour le Népal.
Nous
guettons le cortèges de la fête de Thaipusam que nous trouvons, un peu malgré
nous, au hasard des rues : Un cortège d’hommes et de femmes, de pénitents
portant un fardeau richement coloré et des musiciens se suit dans une longue
cohorte bruyante. Les pénitents portent des crochets plantés dans la peau, des
tiges métalliques plantées dans leur thorax ou traversant leur joues pour
expier leur pêchers ou exaucer un vœu. C’est un spectacle à la fois magnifique
et déconcertant. Je dois avouer, pour ma part, que je ne me sentais pas trop à
l’aise devant ces gens. J’ai du mal à comprendre comment une religion qui veut
le bien de l’humanité ordonne à ses fidèles de souffrir pour elle. Je suis
conscient de ma méconnaissance sur l’indouisme, mais j’avoue avoir un peu de
mal avec cela.
Deuxième
stop : La Butterfly Farm de Penang : On entre dans une serre remplie
de papillons locaux et il y en a partout. C’est un endroit propice pour faire
quelques photos de ces sympathiques lépidoptères.
Ensuite,
plus d’arrêt jusqu’à un point de vue surplombant le quart nord ouest de l’île
pour manger. Au menu : Soupe de nouille au poulet home made, excellente ma foi ! Et comme nous avions un bon
feeling avec le tenancier de l’échoppe, il nous a offert le dessert : des
fruits (ananas, poire et papaye) mélangés avec des cacahuètes et une sauce
brune qui s’est avérée être salée… un peu un goût de Oyster sauce : On a
tenu 5 bouchées chacun, les suivantes, c’était par politesse, celles d’après,
du masochisme, c’était trop dur, on a pas pu finir. Le goût parcours encore mon
palais, et je frissonne rien que d’y repenser. Intéressant mais pas recommandé
comme dessert. Burp !
Enfin,
Mathilde a découvert le Kek Lok Si Temple de jour. Nettement moins bondé que la
dernière fois, nous avons pu monter tout-en haut du site aux multiples
bâtiments, pour voir la statue d’une divinité indoue dont le nom a disparu de
ma mémoire.. Magique, riche en couleur et en détails, cet ensemble de temples
est le plus grand complexe bouddhique de toute la Malaisie, il est aussi
reconnu que les tours Petronas à Kuala Lumpur comme symbole de la
Malaisie ! Eblouissant !
C’est
ainsi que finit notre première étape malaise. Next stop : Cameron
Highlands. Nous allons prendre le frais en altitude et faire de la randonnée
dans les plantations de thés !
Je
souhaite que ce post réchauffe les cœurs transits de tous les lecteurs
résidants actuellement en Europe !
Merci à Mathilde Jacquemet d'avoir accepté de figurer sur mon Blog et à Fabien Gaillard et Mathilde Jacquemet de m'avoir autorisé à poster quelques-unes de leur photos (malgré mon filigrane...).
Tamagochi
à tous
Wow, ca a l'air fou la Malaisie !
RépondreSupprimerIl faut que je fasse un tour dans la partie "Myanmar" de ton blog, je compte eventuellement y passer apres le Nepal...
Si jamais, j'y reste (au Nepal) encore 2 mois; fais-moi signe si tu comptes y passer...
Namaste et bisous ^^
Oui ! Le hasard fait très bien les choses....j'étais bien content de te retrouver là bas !!
RépondreSupprimerProfites bien de la suite !
Fab