vendredi 3 février 2012

Chroniques thaïlandaises, 2ème partie



Attraper un virus, ce n’est pas que dans les films !

Le malheur dans ma seconde séparation d’avec Eva est que, normalement, dans le timing thaï, quand on vous dit que l’on viendra vous chercher pour telle heure, il faut ajouter 30 min pour avoir une estimation réelle du rendez-vous. Céline, Sophie et Myriam ont même fait la douloureuse expérience de la doublette des 30 min (je vous laisse calculer). Or, dans notre cas, ils étaient à l’heure ! Que c’est-il passé ?
De fait, je n’ai pas eu le temps de bien encaisser cette nouvelle séparation. Alors pour me changer les idées, sur le bateau, je me suis replongé en enfance. « The Lion King » fut donc un bon remède pour passer le temps. Sauf que, comme j’avais mes sentiments à fleur de peau, j’ai failli pleurer au moins 5 fois durant le film ! Je n’ose même pas imaginer la tête de mes voisins si j’avais commencé à sangloter quand Simba revient prendre son trône… Lamentable…

Malgré tout, le voyage s’est bien passé. Beaucoup de passagers en bikinis ou caleçons de bains bronzaient sur le pont supérieur du bateau (il n’y avait plus de place pour marcher tellement ils s’étaient étalés partout). Cette observation m’a servi d’avertissement quant au genre de personnages que j’allais rencontrer sur l’île.
Koh Phi Phi, ou « Ibiza 2, le retour ! »
Et je n’ai pas été déçu… Des mectons aux bras affublés de tatouages plus horribles les uns que les autres, des demoiselles peu vêtues, mais toutes avec ces lunettes genre mouche drosophiles… Une digne réplique de ce que l’on peut trouver sur les plages d’Ibiza… Sauf que sur cette petite île, tout ce beau monde se bouscule dans le chef-lieu : Tonsaï.

Moi, à peine arrivé, mon objectif est de trouver la compagnie de plongée « Viking Divers », recommandé par Cédric G., un très bon ami qui y a aussi fait une partie de ses classes de plongeur. Le contact est tout de suite sympathique et accueillant. Pas de gros bras, juste des passionnés qui parlent de la plongée comme je parlerai des serpents : avec des étoiles dans les yeux ! Et ça donne envie. Je me prépare donc à passer mon cours de « Open Water Diver » avec eux. Au programme : 3 jours de plongées, d’études théoriques en tout genre et … de fun !

Le prix des hôtels du coin me fait vite remonter à la surface après l’étalage des rencontres aquatiques à venir. Il me faut dépenser presque 30 dollars US pour une nuit dans un bungalow tout juste correcte ! C’est du jamais vu pour moi ! Au moins, le « Gipsy Village » est excentré et promet des nuits calmes, à l’instar des guesthouses proches du port…

Mais l’heure est à l’étude : Je dois lire des chapitres sur les bases élémentaires de la plongée et remplir des questionnaires… Cela fait du bien de reconnecter les synapses de ma cervelle un peu ramollie ! Mais cela prend un peu plus de temps que prévu ! Je m’endors tard, afin de finir comme il faut mes devoirs.

Le lendemain, la théorie continue et j’ai hâte de faire mes premiers exercices avec mon instructeur. Il s’avère que ce dernier est vaudois et a… 4 ans de moins que moi. Comme quoi, on peut toujours apprendre de quelqu’un plus jeune que soi. Surtout quand cette personne est aussi calée qu’Edern (c’est son prénom) !
Que du bonheur, je retrouve les sensations que j’avais eues sur l’île de la Réunion, où j’avais fait mon baptême de plongée quelques années plus tôt avec Eva.

Se découvrir la capacité de flotter parfaitement entre deux eaux, comme un oiseau dans les airs est une sensation unique ! On sent tout de suite quelque chose de bizarre lorsque l’on peut respirer sous l’eau : « Hey, mais ce n’est pas normal ça ! Je devrais boire la tasse… » Mais tout se passe bien et on prend vite plaisir à se laisser aller par le flux et le reflux des vagues et des courants, ou se poser sur le fond sablonneux, ou encore faire cet exercice du « Ludion ». Il consiste à se mettre en position du Bouddah et de flotter entre 2 eaux, ne se soulevant que sur les inspirations et redescendant que lors des expirations… on se sent si léger tout d’un coup !

Je m’endors la tête au milieu d’un banc de poisson cette nuit là. Douce prémonition à ce qui suivra le lendemain : Ma première plongée en eau ouverte !

Et je n’ai pas été déçu : C’est un univers nouveau qui s’ouvre à moi : Des poissons de toutes les couleurs, des coraux en éventail, des tortues, des murènes, des raies, des crevettes, tout un monde que l’on voit mort et blafard sur les glaçons des poissonneries d’habitude. Ici, il s’exprime de toute sa puissance et de toute sa magnificence. Il ne se passe pas une seconde sans que l’œil ne soit attiré par quelque chose qui nécessiterai des heures pour le comprendre. Les interactions entre les poissons nettoyeurs et leurs « clients », la protection des anémones pour les poissons clowns (les « Némos »), l’abri du corail pour les murènes, les chaînes alimentaires, les modes de déplacements des vers plats marins, etc…

Ces trois jours m’ont fait prendre conscience de la véritable biodiversité des récifs coralliens et de la nécessité de les sauvegarder ! Mon buddy (mon binôme) Nate, garde côte américain, était tout autant sous le charme que moi !

On avait toujours le sourire ; le matin en arrivant et le soir en se remémorant nos impressions et nos ressentis des plongées du jour !

Malheureusement, après avoir bien sympathisé avec le personnel du « Viking Divers », dont Edern, avec lequel je dois aller plonger dans le lac de G’nève (petite boutade), il est déjà temps de partir, mon premier niveau de plongée en poche.

Je ne suis pas triste de quitter cette île de fêtards, où les prix explosent ! Koh Lanta, ma prochaine destination semble bien plus calme et plus « roots ». Ca me fera le plus grand bien !

Je quitte par contre à regret cette sympathique équipe du « Viking Divers » qui m’aura appris a plonger et à mettre tous les atouts de mon côté pour l’apprécier au mieux. Sans parler du respect que nous devons au milieu marin qui nous accueil, nous humains « contre-natures », à entrer dans l’univers de Mr Poséidon.

Merci à eux !

Koh Lanta, chill out et plongée…

Koh Lanta, c’est une île tout en longueur, plate avec une arrête en son centre qui la traverse du nord au sud. Et c’est tranquille… et pas cher. Vu le prix de mon hôtel à Koh Phi Phi, je devais me refaire une économie sur cette île. Paris gagné au « Sonya Guesthouse » : 5 dollars pour une nuit en dortoir. Qualité basique, ventilo à côté du lit, mais des roomates sympathiques. Comme cet allemand que j’ai croisé le premier jour. Il partait le lendemain, mais m’a proposé de venir avec lui boire un verre au « Monkey Bar » sur la plage. Il m’a expliqué un peu les ficelles pour bien s’en tirer sur l’île sans payer trop cher. C’est maintenant que je réalise comment se succèdent les rencontres dans ces établissements : On rencontre des gens, on leur demande d’où ils viennent, quand ils sont partis, ce qu’ils ont visité, ce qu’ils ont apprécié, ce qu’ils conseillent pour tel ou tel endroit et enfin, au moment de se séparer seulement, le prénom… C’est un peu bizarre comme enchaînement, mais, à ce que je comprends, nous allons à l’essentiel, à ce qui est le plus important pour nous (voyageurs) et puis, finalement, c’est quoi le prénom ? Juste quelques lettres qui servent à appeler quelqu’un quand il est à l’autre bout de la pièce ! On a déjà pu se faire une idée du personnage avant, en l’écoutant parler de son voyage à lui, et de ce qu’il en ressort au moment présent !

En fait je réalise à présent que je connais très peu l’île de Koh Lanta en elle-même puisque j’ai passé le plus clair de mon temps là-bas sous l’eau ! En effet, j’ai enchaîné mon deuxième cours de plongée : « l’Advanced Open Water ». Les 5 plongées qu’on y fait nous permettent d’aller à une profondeur de 30 mètres. Idéal pour aller visiter des épaves ou des tombants par exemple !

Sur ces 5 plongées à thèmes, 2 sont obligatoires. Navigation ou orientation en milieu aquatique et plongée profonde (à 30 m). Les trois restantes sont au choix et j’ai sélectionné : Exercices de flottabilité, Photographie sous-marine, et Reconnaissance des poissons.

S’orienter sous l’eau

C’est pas facile. Mais, une fois de plus, ma carrière scoute m’a permis de surmonter cette épreuve de manière aisée. Sous l’eau c’est le compas, sur terre la boussole, c’est kif kif ! Je retrouve mon chemin où que je passe, les techniques de reconnaissance du milieu marin n’ont (presque) plus de secret pour moi.

Plongée profonde

Pas très intéressante dans un spot de plongée pas prévu pour cela. Depuis le récif, nous avons du nous diriger vers le grand large (dit « le bleu ») pour descendre le long d’un banc de sable jusqu’à ce que nous nous soyons à la profondeur estimée, dans une eau remplie de matières en suspension (1 mètre de visibilité au mieux)… Bon c’est pour pouvoir dire : « Je l’ai fait ! », mais rien d’exceptionnel !

Exercices de flottabilité

Sûrement la plongée la plus utile en fin de compte. J’ai du effectuer une série de petits exercices qui, répétés, devraient me permettre de mieux équilibrer mon corps dans l’eau. Car rester stable sur le ventre est une qualité nécessaire pour qui veut pouvoir prendre le temps d’observer tout ce qui l’entoure sans endommager le récif, tout en évitant de bouger tout le temps pour se remettre en position (ce qui fait économiser de l’air, donc qui permet de rester plus longtemps sous l’eau).

J’ai du passer dans un carré de 1x1m de différentes manières à 6 m de profondeur : passage simple, en huit, en looping, en looping inversé,, c’est à vous donner des vertige, mais bien marrant à faire. C’est qu’on n’a pas l’habitude de nager face à la surface ou dos au fond ! Puis faire tomber des plombs plantés dans le sol avec son détendeur (ce que l’on a dans la bouche pour respirer). Il faut être à 5 centimètre du sol et faire choir les poids sans toucher le fond, difficile mais encore une fois, un bon moment !

Photographie sous-marine

Pour le coup, un professionnel était là et a pu me donner quelques bonnes infos pour réussir mes photos, vous en trouverez quelques unes sur le blog et sur PicasaWeb. Et en fait, je dois avouer que je suis assez content de moi ! Même si j’en suis à mes débuts, j’ai bien envie de faire un petit sacrifice à ma rentrée et de me commander un bon appareil sous-marin… On verra, mais c’est presque frustrant de voir ce que j’ai fait et ce que l’on peut faire avec un matériel un poil plus sophistiqué !

A vous de juger…
Reconnaissance de la faune marine

De loin la plus décevante des plongées. Avec un moniteur pas si qualifié que ça et un chapitre à lire à des années lumières des premières techniques d’apprentissages et de l’éveil à l’environnement, je ne m’attendais pas à grand-chose… Mais le fait est que, j’imagine, que pour approfondir ses connaissances sur le sujet il faut, soit faire des études dessus, soit se renseigner personnellement en lisant un maximum de choses sur le sujet.

Indiquer le nom du poisson quand on me l’indique n’est pas ce que j’appelle une « plongée aventure sur le thème de la faune sous-marine ».
Enfin, c’était sympa, mais sans plus…

En fait, je remarque, avec le recul, que les profils des Dive Master (DM) qui vous accompagnent pour ces « adventure dives », comme on les appelle, doivent avoir un profil bien large pour répondre à la demande du plongeur en formation. Et comme on ne peut pas être bon partout, il y aura forcément un moment où on se sentira un peu arnaqué, vu que le DM qui nous accompagne n’en sait pas plus, voire moins que le bouquin qu’on a lu la veille… Alors si vous faîtes un « Advanced Open Water », n’oubliez pas de demander quelles sont les « spécialités » du club dans lequel vous projetez de le faire !

Mis à part la plongée, mon  séjour sur l’île du célèbre jeu télévisé a été court… Je n’ai même pas eu le courage, durant mes 2-3 jours de repos, de louer une moto pour faire le tour de l’île. Ce qui m’a pourtant été fortement recommandé à maintes reprises. Notamment par Niels, mon compagnon de chambrée. Cet allemand d’un bon mètre quatre-vingt (120kg au moins) m’a tout de suite plu : son naturel jovial et bon vivant en font un compagnon de soirée fort sympathique ! Nous avons passé pas mal de soirées à chiquer des bières entre professionnels ! Et moi qui croyais avoir de la bouteille dans le domaine, j’ai trouvé mon maître !

Il était accompagné de quelques amis (allemands) tous aussi sympathiques ! On s’est bien marré ensemble. Surtout lorsque je leur ai expliqué nos techniques d’apprentissage de l’allemand grâce (à mon époque) à la famille Schaudi ! Pima toll !

Mais entre les soirées endiablées au bord de la plage et les plongées, le temps passe bien vite, et cela fait déjà une semaine que je dors dans le même lit.

En fait de lit, parlons plutôt de paillasse. Avec tout au plus 5cm d’épaisseur, mon matelas reposait sur des planches de bois qui formaient la mezzanine, et justifiait le prix dérisoire que je payais chaque nuit. Enfin, je ne vais pas me plaindre puisque c’est moi qui l’ai choisi ! Mais après tout ce temps, mon dos m’a vite rappelé qu’un matelas un peu plus rembourré serait le bienvenu à l’avenir. Chose difficile à considérer vu les prix des chambres « correctes » et mon budget un peu serré.
Après tout, j’aurai tout le temps de me reposer en rentrant à G’nève !

Koh Lipe à l’horizon

C’est donc sans regret que je pars le 17 janvier pour Koh Lipe, encore plus au sud. Une petite île de 5 sur 1 km. Autant dire qu’on en fait vite le tour. Sauf que j’ai bien failli ne jamais y arriver ! En effet, alors que j’attendais mon Pick Up pour le port à 11h30, celui-ci s’est pointé à 10h30. Scout dans l’âme (je ne le dirai jamais assez), mon sac était prêt, mais je devais encore faire quelques courses. Il n’y a aucun distributeur à ma prochaine destination, il me faut donc me préparer en conséquence ! Pas de panique, on s’arrêtera un peu plus loin pour que tous ceux qui le désirent puissent faire leurs emplettes près du port de Ben Saladan.

Et puis s’en suivront 4h30 de Speed Boat, de quoi vous mettre la nausée tant ces bateaux vont vite ! La moindre vague le fait sauter ! Beuark ! J’ai évité l’incident de peu…

En guise d’accueil, une plage au sable blanc scintillant

Enfin, on m’avait vanté les plages de sable fin de Lipe, et dès le débarquement, je n’ai pas été déçu. Nous avons tous été transféré sur des Long Tail Boat, afin de ne pas endommager le récif corallien de la plage principale de l’île (sans port). On enlève nos chaussures et on saute dans l’eau (jusqu’à mi mollet) pour arriver sur Lipe, nos bagages dans les bras. Le sable qui inonde cette plage est aussi blanc que la barbe du Père Noël ! Et fin comme de la Maïzena (sans les effets à l’eau que l’on connaît) ! C’est éblouissant !

Bienvenue au Porn Resort !

Le peu de routes permet de se repérer facilement sur ce bout de terre émergée. Et mon hôtel est juste… de l’autre côté de l’île. Après 15 minutes de marche, me voilà arrivé, finalement, au Porn Resort. Rien de sexuel dans le choix du nom, juste un prénom mal compris par les occidentaux. En effet, Mr Porn a crée ce resort sur la plage de Sunset (c’est là que le soleil se couche) et c’est le seul resort dans le coin.
A 500 bahts la nuit (18 $), je ne fais pas la fine bouche et je me retrouve dans un bungalow basique, mais plus que suffisant pour mes exigences spartiates. Il est situé dans la deuxième rangée de bungalow, soit à une vingtaine de mètre de la plage. Dur dur la vie de voyageur !
Du coup, chaque matin, quand j’ouvre ma porte, ma première vision est une eau claire, où je peux sans autre aller me baigner ou faire du snorkeling.

Les copains du Forra

Ensuite, le plus important est de trouver une boutique de plongée, histoire d’engranger encore un peu d’expérience. J’atterris au « Forra Diving », où je rencontre Vincent, Dive Master Trainer (ou apprentis maître plongeur), qui me parle des sites de plongée et de la macrofaune qui y vit avec une passion débordante. Je tombe sous le charme de ce qu’il me raconte et prends directement un billet pour la sortie du lendemain.

Cette rencontre aura marqué tout mon séjour sur Lipe. Car au final, j’aurais plongé 7 jours avec différents Dive Master du « Forra Diving » et j’ai pris l’habitude de manger le soir avec Vincent, Eric (le manager de la boutique) et d’autres. Non sans prendre un apéro à la boutique entre 19h30 et 21h00. Ce sont maintenant pour moi de vrais amis. Carlotta (italienne), Cat (anglaise), Dom (néo-zélandais), Eric (français), Vince (français), Marse (espagnole), Sirio (italien), Yoli (espagnole), Brad (australien), PO (canadien) ont été très sympathiques et très professionnels en même temps. C’était un pur plaisir que de nager ou manger avec ces gens.

Du coup, cette île m’a tellement plu que je suis resté plus longtemps que prévu. Je devais quitter Lipe le 25 janvier à cause de l’échéance de mon visa thaïlandais, mais j’ai trouvé une astuce pour rester plus longtemps sur ce petit paradis. J’ai fait un court périple entre Lipe et la Malaisie, histoire de me donner 15 jours supplémentaires, durant une journée complète de voiture et de tampons.

Me revoilà donc prêt à continuer ce que j’appellerai les vacances dans les vacances. Car, quand jusqu’à présent dans mon voyage, j’avais des délais stricts pour avancer continuellement vers de nouveaux horizons, mais là, c’est un temps mort. Je n’ai aucune obligation, je peux me lever selon mon envie, me consacrer pleinement au dessin, ou encore faire des exercices physiques (chose qui m’a pris du temps vu à quel point j’étais rouillé). Donc un farniente bienvenu vu le rythme que j’avais jusqu’à présent.

J’en ai profité pour faire les plongées de spécialisation en eau profondes (40m) soit la limite autorisée pour la plongée dite « récréative ». Et ce avec un très bon instructeur : Eric ! Maître à penser de la boutique, il a aussi toutes les qualités demandées pour être un bon instructeur de plongée. Partage, patience, compréhension, empathie font partie de son caractère, en plus d’avoir une philosophie sur la formation continue que j’apprécie énormément.

Durant mes heures sous-marines, j’ai pu observer (pêle-mêle) des hippocampes, des carangues, des barracudas, des platax, des poissons balistes, des murènes de toutes les tailles et de toutes les couleurs, des crevettes, des stingrays, bref, du beau monde !

Cette fois, j’ai vraiment pu « prendre le temps de… » et c’est bon ! Car je sais que lorsque ma sœur m’aura rejoins en Malaisie, les choses vont s’accélérer jusqu’à mon retour en terre helvète.

Alors les jours passent et se ressemblent plus ou moins, selon si je plonge ou pas, mais toujours beaucoup de plaisir à retrouver mes amis du Forra le soir. Autour d’une bière, et le plus souvent avec des clients de la journée, nous trinquons à la santé de l’océan qui nous accueil chaque jour sans broncher et à ce qu’il nous offre à chacune de nos sorties.

Ainsi le temps file et bien trop vite à mon goût. La date de mon départ approche à grand pas.
Et c’est déjà l’heure de se dire au revoir.

Cet adieu est d’autant plus dur qu’il s’agit de mon arrêt le plus long : je serais resté 18 jours sur Lipe sans m’ennuyer une seule fois.

J’aimerais bien revoir Cet bande de déjantés que sont les gens du Forra sur un autre site de plongée ou dans un autre contexte (en Suisse, en France ?), car si j’ai passé un excellent séjour ici, c’est en grand partie grâce à eux et à leur accueil.

Alors, merci les gars, du fond du cœur, gracias todos, grazie per tutto cio che abbiamo vissuto insieme, thanks a lot for your frienship and all the things you learned to me.

A bientôt, sur un bateau qui nous emmènera vers de nouvelles aventures aquatiques.

Ce poste est dédié aux amis rencontrés dans les club de plongée chez « Viking Divers », chez les « Blue Planet Divers » et des différentes boutiques du « Forra Diving », à Barracuda, à Sunrise Beach et à Sitta.

2 commentaires:

  1. ... encore merci pour ce "voyage"... c'est beau!

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  2. Et bien le Gen'vois, tu nous donnes le goût de découvrir le merveilleux monde sous-marin! Super ton article! Je le ferai lire à tout le monde qui nous demande où aller plonger!!! Continue à nous tenir au courant de tes aventures, c'est avec grand plaisir que je les lis! ciao (Karyne)

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