Attraper un virus, ce n’est pas que dans les
films !
Le malheur dans ma seconde séparation d’avec Eva
est que, normalement, dans le timing thaï, quand on vous dit que l’on viendra
vous chercher pour telle heure, il faut ajouter 30 min pour avoir une
estimation réelle du rendez-vous. Céline, Sophie et Myriam ont même fait la
douloureuse expérience de la doublette des 30 min (je vous laisse calculer).
Or, dans notre cas, ils étaient à l’heure ! Que c’est-il passé ?
De fait, je n’ai pas eu le temps de bien encaisser
cette nouvelle séparation. Alors pour me changer les idées, sur le bateau, je
me suis replongé en enfance. « The Lion King » fut donc un bon remède
pour passer le temps. Sauf que, comme j’avais mes sentiments à fleur de peau,
j’ai failli pleurer au moins 5 fois durant le film ! Je n’ose même pas
imaginer la tête de mes voisins si j’avais commencé à sangloter quand Simba
revient prendre son trône… Lamentable…
Malgré tout, le voyage s’est bien passé. Beaucoup
de passagers en bikinis ou caleçons de bains bronzaient sur le pont supérieur
du bateau (il n’y avait plus de place pour marcher tellement ils s’étaient
étalés partout). Cette observation m’a servi d’avertissement quant au genre de
personnages que j’allais rencontrer sur l’île.
Koh Phi Phi, ou « Ibiza 2, le
retour ! »
Et je n’ai pas été déçu… Des mectons aux bras
affublés de tatouages plus horribles les uns que les autres, des demoiselles
peu vêtues, mais toutes avec ces lunettes genre mouche drosophiles… Une digne
réplique de ce que l’on peut trouver sur les plages d’Ibiza… Sauf que sur cette
petite île, tout ce beau monde se bouscule dans le chef-lieu : Tonsaï.
Moi, à peine arrivé, mon objectif est de trouver la
compagnie de plongée « Viking Divers », recommandé par Cédric G., un
très bon ami qui y a aussi fait une partie de ses classes de plongeur. Le
contact est tout de suite sympathique et accueillant. Pas de gros bras, juste
des passionnés qui parlent de la plongée comme je parlerai des serpents :
avec des étoiles dans les yeux ! Et ça donne envie. Je me prépare donc à
passer mon cours de « Open Water Diver » avec eux. Au
programme : 3 jours de plongées, d’études théoriques en tout genre et … de
fun !
Le prix des hôtels du coin me fait vite remonter à
la surface après l’étalage des rencontres aquatiques à venir. Il me faut
dépenser presque 30 dollars US pour une nuit dans un bungalow tout juste
correcte ! C’est du jamais vu pour moi ! Au moins, le « Gipsy
Village » est excentré et promet des nuits calmes, à l’instar des
guesthouses proches du port…
Mais l’heure est à l’étude : Je dois lire des
chapitres sur les bases élémentaires de la plongée et remplir des
questionnaires… Cela fait du bien de reconnecter les synapses de ma cervelle un
peu ramollie ! Mais cela prend un peu plus de temps que prévu ! Je
m’endors tard, afin de finir comme il faut mes devoirs.
Le lendemain, la théorie continue et j’ai hâte de
faire mes premiers exercices avec mon instructeur. Il s’avère que ce dernier
est vaudois et a… 4 ans de moins que moi. Comme quoi, on peut toujours
apprendre de quelqu’un plus jeune que soi. Surtout quand cette personne est
aussi calée qu’Edern (c’est son prénom) !
Que du bonheur, je retrouve les sensations que
j’avais eues sur l’île de la Réunion, où j’avais fait mon baptême de plongée
quelques années plus tôt avec Eva.
Se découvrir la capacité de flotter parfaitement entre
deux eaux, comme un oiseau dans les airs est une sensation unique ! On
sent tout de suite quelque chose de bizarre lorsque l’on peut respirer sous
l’eau : « Hey, mais ce n’est pas normal ça ! Je devrais boire la
tasse… » Mais tout se passe bien et on prend vite plaisir à se laisser
aller par le flux et le reflux des vagues et des courants, ou se poser sur le
fond sablonneux, ou encore faire cet exercice du « Ludion ». Il
consiste à se mettre en position du Bouddah et de flotter entre 2 eaux, ne se
soulevant que sur les inspirations et redescendant que lors des expirations… on
se sent si léger tout d’un coup !
Je m’endors la tête au milieu d’un banc de poisson
cette nuit là. Douce prémonition à ce qui suivra le lendemain : Ma
première plongée en eau ouverte !
Et je n’ai pas été déçu : C’est un univers
nouveau qui s’ouvre à moi : Des poissons de toutes les couleurs, des
coraux en éventail, des tortues, des murènes, des raies, des crevettes, tout un
monde que l’on voit mort et blafard sur les glaçons des poissonneries
d’habitude. Ici, il s’exprime de toute sa puissance et de toute sa
magnificence. Il ne se passe pas une seconde sans que l’œil ne soit attiré par
quelque chose qui nécessiterai des heures pour le comprendre. Les interactions
entre les poissons nettoyeurs et leurs « clients », la protection des
anémones pour les poissons clowns (les « Némos »), l’abri du corail
pour les murènes, les chaînes alimentaires, les modes de déplacements des vers plats
marins, etc…
Ces trois jours m’ont fait prendre conscience de la
véritable biodiversité des récifs coralliens et de la nécessité de les
sauvegarder ! Mon buddy (mon binôme) Nate, garde côte américain, était
tout autant sous le charme que moi !
On avait toujours le sourire ; le matin en
arrivant et le soir en se remémorant nos impressions et nos ressentis des
plongées du jour !
Malheureusement, après avoir bien sympathisé avec
le personnel du « Viking Divers », dont Edern, avec lequel je dois
aller plonger dans le lac de G’nève (petite boutade), il est déjà temps de
partir, mon premier niveau de plongée en poche.
Je ne suis pas triste de quitter cette île de
fêtards, où les prix explosent ! Koh Lanta, ma prochaine destination semble
bien plus calme et plus « roots ». Ca me fera le plus grand
bien !
Je quitte par contre à regret cette sympathique
équipe du « Viking Divers » qui m’aura appris a plonger et à mettre
tous les atouts de mon côté pour l’apprécier au mieux. Sans parler du respect
que nous devons au milieu marin qui nous accueil, nous humains
« contre-natures », à entrer dans l’univers de Mr Poséidon.
Merci à eux !
Koh Lanta, chill out et plongée…
Koh Lanta, c’est une île tout en longueur, plate
avec une arrête en son centre qui la traverse du nord au sud. Et c’est
tranquille… et pas cher. Vu le prix de mon hôtel à Koh Phi Phi, je devais me
refaire une économie sur cette île. Paris gagné au « Sonya
Guesthouse » : 5 dollars pour une nuit en dortoir. Qualité basique,
ventilo à côté du lit, mais des roomates sympathiques. Comme cet allemand que
j’ai croisé le premier jour. Il partait le lendemain, mais m’a proposé de venir
avec lui boire un verre au « Monkey Bar » sur la plage. Il m’a
expliqué un peu les ficelles pour bien s’en tirer sur l’île sans payer trop
cher. C’est maintenant que je réalise comment se succèdent les rencontres dans
ces établissements : On rencontre des gens, on leur demande d’où ils
viennent, quand ils sont partis, ce qu’ils ont visité, ce qu’ils ont apprécié,
ce qu’ils conseillent pour tel ou tel endroit et enfin, au moment de se séparer
seulement, le prénom… C’est un peu bizarre comme enchaînement, mais, à ce que
je comprends, nous allons à l’essentiel, à ce qui est le plus important pour
nous (voyageurs) et puis, finalement, c’est quoi le prénom ? Juste
quelques lettres qui servent à appeler quelqu’un quand il est à l’autre bout de
la pièce ! On a déjà pu se faire une idée du personnage avant, en
l’écoutant parler de son voyage à lui, et de ce qu’il en ressort au moment
présent !
En fait je réalise à présent que je connais très
peu l’île de Koh Lanta en elle-même puisque j’ai passé le plus clair de mon
temps là-bas sous l’eau ! En effet, j’ai enchaîné mon deuxième cours de
plongée : « l’Advanced Open Water ». Les 5 plongées qu’on y fait
nous permettent d’aller à une profondeur de 30 mètres. Idéal pour aller visiter
des épaves ou des tombants par exemple !
Sur ces 5 plongées à thèmes, 2 sont obligatoires.
Navigation ou orientation en milieu aquatique et plongée profonde (à 30 m). Les
trois restantes sont au choix et j’ai sélectionné : Exercices de
flottabilité, Photographie sous-marine, et Reconnaissance des poissons.
S’orienter sous l’eau
C’est pas facile. Mais, une fois de plus, ma
carrière scoute m’a permis de surmonter cette épreuve de manière aisée. Sous
l’eau c’est le compas, sur terre la boussole, c’est kif kif ! Je retrouve
mon chemin où que je passe, les techniques de reconnaissance du milieu marin
n’ont (presque) plus de secret pour moi.
Plongée profonde
Pas très intéressante dans un spot de plongée pas
prévu pour cela. Depuis le récif, nous avons du nous diriger vers le grand
large (dit « le bleu ») pour descendre le long d’un banc de sable
jusqu’à ce que nous nous soyons à la profondeur estimée, dans une eau remplie
de matières en suspension (1 mètre de visibilité au mieux)… Bon c’est pour
pouvoir dire : « Je l’ai fait ! », mais rien
d’exceptionnel !
Exercices de flottabilité
Sûrement la plongée la plus utile en fin de compte.
J’ai du effectuer une série de petits exercices qui, répétés, devraient me
permettre de mieux équilibrer mon corps dans l’eau. Car rester stable sur le
ventre est une qualité nécessaire pour qui veut pouvoir prendre le temps
d’observer tout ce qui l’entoure sans endommager le récif, tout en évitant de
bouger tout le temps pour se remettre en position (ce qui fait économiser de
l’air, donc qui permet de rester plus longtemps sous l’eau).
J’ai du passer dans un carré de 1x1m de différentes
manières à 6 m de profondeur : passage simple, en huit, en looping, en
looping inversé,, c’est à vous donner des vertige, mais bien marrant à faire.
C’est qu’on n’a pas l’habitude de nager face à la surface ou dos au fond !
Puis faire tomber des plombs plantés dans le sol avec son détendeur (ce que
l’on a dans la bouche pour respirer). Il faut être à 5 centimètre du sol et
faire choir les poids sans toucher le fond, difficile mais encore une fois, un
bon moment !
Photographie sous-marine
Pour le coup, un professionnel
était là et a pu me donner quelques bonnes infos pour réussir mes photos, vous
en trouverez quelques unes sur le blog et sur PicasaWeb. Et en fait, je dois
avouer que je suis assez content de moi ! Même si j’en suis à mes débuts,
j’ai bien envie de faire un petit sacrifice à ma rentrée et de me commander un
bon appareil sous-marin… On verra, mais c’est presque frustrant de voir ce que
j’ai fait et ce que l’on peut faire avec un matériel un poil plus
sophistiqué !
A vous de juger…
Reconnaissance de la faune marine
De loin la plus décevante des
plongées. Avec un moniteur pas si qualifié que ça et un chapitre à lire à des
années lumières des premières techniques d’apprentissages et de l’éveil à
l’environnement, je ne m’attendais pas à grand-chose… Mais le fait est que,
j’imagine, que pour approfondir ses connaissances sur le sujet il faut, soit
faire des études dessus, soit se renseigner personnellement en lisant un
maximum de choses sur le sujet.
Indiquer le nom du poisson quand
on me l’indique n’est pas ce que j’appelle une « plongée aventure sur le
thème de la faune sous-marine ».
Enfin, c’était sympa, mais sans
plus…
En fait, je remarque, avec le
recul, que les profils des Dive Master (DM) qui vous accompagnent pour ces « adventure
dives », comme on les appelle, doivent avoir un profil bien large pour
répondre à la demande du plongeur en formation. Et comme on ne peut pas être
bon partout, il y aura forcément un moment où on se sentira un peu arnaqué, vu
que le DM qui nous accompagne n’en sait pas plus, voire moins que le bouquin
qu’on a lu la veille… Alors si vous faîtes un « Advanced Open
Water », n’oubliez pas de demander quelles sont les
« spécialités » du club dans lequel vous projetez de le faire !
Mis à part la plongée, mon séjour sur l’île du célèbre jeu télévisé a été
court… Je n’ai même pas eu le courage, durant mes 2-3 jours de repos, de louer
une moto pour faire le tour de l’île. Ce qui m’a pourtant été fortement
recommandé à maintes reprises. Notamment par Niels, mon compagnon de chambrée.
Cet allemand d’un bon mètre quatre-vingt (120kg au moins) m’a tout de suite plu :
son naturel jovial et bon vivant en font un compagnon de soirée fort
sympathique ! Nous avons passé pas mal de soirées à chiquer des bières
entre professionnels ! Et moi qui croyais avoir de la bouteille dans le
domaine, j’ai trouvé mon maître !
Il était accompagné de quelques
amis (allemands) tous aussi sympathiques ! On s’est bien marré ensemble.
Surtout lorsque je leur ai expliqué nos techniques d’apprentissage de
l’allemand grâce (à mon époque) à la famille Schaudi ! Pima toll !
Mais entre les soirées endiablées
au bord de la plage et les plongées, le temps passe bien vite, et cela fait
déjà une semaine que je dors dans le même lit.
En fait de lit, parlons plutôt de
paillasse. Avec tout au plus 5cm d’épaisseur, mon matelas reposait sur des
planches de bois qui formaient la mezzanine, et justifiait le prix dérisoire
que je payais chaque nuit. Enfin, je ne vais pas me plaindre puisque c’est moi
qui l’ai choisi ! Mais après tout ce temps, mon dos m’a vite rappelé qu’un
matelas un peu plus rembourré serait le bienvenu à l’avenir. Chose difficile à
considérer vu les prix des chambres « correctes » et mon budget un
peu serré.
Après tout, j’aurai tout le temps
de me reposer en rentrant à G’nève !
Koh Lipe à l’horizon
C’est donc sans regret que je
pars le 17 janvier pour Koh Lipe, encore plus au sud. Une petite île de 5 sur 1
km. Autant dire qu’on en fait vite le tour. Sauf que j’ai bien failli ne jamais
y arriver ! En effet, alors que j’attendais mon Pick Up pour le port à
11h30, celui-ci s’est pointé à 10h30. Scout dans l’âme (je ne le dirai jamais
assez), mon sac était prêt, mais je devais encore faire quelques courses. Il
n’y a aucun distributeur à ma prochaine destination, il me faut donc me
préparer en conséquence ! Pas de panique, on s’arrêtera un peu plus loin
pour que tous ceux qui le désirent puissent faire leurs emplettes près du port
de Ben Saladan.
Et puis s’en suivront 4h30 de
Speed Boat, de quoi vous mettre la nausée tant ces bateaux vont vite ! La
moindre vague le fait sauter ! Beuark ! J’ai évité l’incident de peu…
En guise d’accueil, une plage au
sable blanc scintillant
Enfin, on m’avait vanté les
plages de sable fin de Lipe, et dès le débarquement, je n’ai pas été déçu. Nous
avons tous été transféré sur des Long Tail Boat, afin de ne pas endommager le
récif corallien de la plage principale de l’île (sans port). On enlève nos
chaussures et on saute dans l’eau (jusqu’à mi mollet) pour arriver sur Lipe,
nos bagages dans les bras. Le sable qui inonde cette plage est aussi blanc que
la barbe du Père Noël ! Et fin comme de la Maïzena (sans les effets à
l’eau que l’on connaît) ! C’est éblouissant !
Bienvenue au Porn Resort !
Le peu de routes permet de se
repérer facilement sur ce bout de terre émergée. Et mon hôtel est juste… de
l’autre côté de l’île. Après 15 minutes de marche, me voilà arrivé, finalement,
au Porn Resort. Rien de sexuel dans le choix du nom, juste un prénom mal
compris par les occidentaux. En effet, Mr Porn a crée ce resort sur la plage de
Sunset (c’est là que le soleil se couche) et c’est le seul resort dans le coin.
A 500 bahts la nuit (18 $), je ne
fais pas la fine bouche et je me retrouve dans un bungalow basique, mais plus
que suffisant pour mes exigences spartiates. Il est situé dans la deuxième
rangée de bungalow, soit à une vingtaine de mètre de la plage. Dur dur la vie
de voyageur !
Du coup, chaque matin, quand
j’ouvre ma porte, ma première vision est une eau claire, où je peux sans autre
aller me baigner ou faire du snorkeling.
Les copains du Forra
Ensuite, le plus important est de
trouver une boutique de plongée, histoire d’engranger encore un peu
d’expérience. J’atterris au « Forra Diving », où je rencontre
Vincent, Dive Master Trainer (ou apprentis maître plongeur), qui me parle des
sites de plongée et de la macrofaune qui y vit avec une passion débordante. Je
tombe sous le charme de ce qu’il me raconte et prends directement un billet
pour la sortie du lendemain.
Cette rencontre aura marqué tout
mon séjour sur Lipe. Car au final, j’aurais plongé 7 jours avec différents Dive
Master du « Forra Diving » et j’ai pris l’habitude de manger le soir
avec Vincent, Eric (le manager de la boutique) et d’autres. Non sans prendre un
apéro à la boutique entre 19h30 et 21h00. Ce sont maintenant pour moi de vrais
amis. Carlotta (italienne), Cat (anglaise), Dom (néo-zélandais), Eric
(français), Vince (français), Marse (espagnole), Sirio (italien), Yoli
(espagnole), Brad (australien), PO (canadien) ont été très sympathiques et très
professionnels en même temps. C’était un pur plaisir que de nager ou manger
avec ces gens.
Du coup, cette île m’a tellement
plu que je suis resté plus longtemps que prévu. Je devais quitter Lipe le 25
janvier à cause de l’échéance de mon visa thaïlandais, mais j’ai trouvé une
astuce pour rester plus longtemps sur ce petit paradis. J’ai fait un court
périple entre Lipe et la Malaisie, histoire de me donner 15 jours
supplémentaires, durant une journée complète de voiture et de tampons.
Me revoilà donc prêt à continuer
ce que j’appellerai les vacances dans les vacances. Car, quand jusqu’à présent
dans mon voyage, j’avais des délais stricts pour avancer continuellement vers
de nouveaux horizons, mais là, c’est un temps mort. Je n’ai aucune obligation,
je peux me lever selon mon envie, me consacrer pleinement au dessin, ou encore
faire des exercices physiques (chose qui m’a pris du temps vu à quel point
j’étais rouillé). Donc un farniente bienvenu vu le rythme que j’avais jusqu’à
présent.
J’en ai profité pour faire les
plongées de spécialisation en eau profondes (40m) soit la limite autorisée pour
la plongée dite « récréative ». Et ce avec un très bon
instructeur : Eric ! Maître à penser de la boutique, il a aussi
toutes les qualités demandées pour être un bon instructeur de plongée. Partage,
patience, compréhension, empathie font partie de son caractère, en plus d’avoir
une philosophie sur la formation continue que j’apprécie énormément.
Durant mes heures sous-marines,
j’ai pu observer (pêle-mêle) des hippocampes, des carangues, des barracudas,
des platax, des poissons balistes, des murènes de toutes les tailles et de
toutes les couleurs, des crevettes, des stingrays, bref, du beau monde !
Cette fois, j’ai vraiment pu « prendre
le temps de… » et c’est bon ! Car je sais que lorsque ma sœur m’aura
rejoins en Malaisie, les choses vont s’accélérer jusqu’à mon retour en terre
helvète.
Alors les jours passent et se
ressemblent plus ou moins, selon si je plonge ou pas, mais toujours beaucoup de
plaisir à retrouver mes amis du Forra le soir. Autour d’une bière, et le plus
souvent avec des clients de la journée, nous trinquons à la santé de l’océan
qui nous accueil chaque jour sans broncher et à ce qu’il nous offre à chacune
de nos sorties.
Ainsi le temps file et bien trop
vite à mon goût. La date de mon départ approche à grand pas.
Et c’est déjà l’heure de se dire
au revoir.
Cet adieu est d’autant plus dur
qu’il s’agit de mon arrêt le plus long : je serais resté 18 jours sur Lipe
sans m’ennuyer une seule fois.
J’aimerais bien revoir Cet bande
de déjantés que sont les gens du Forra sur un autre site de plongée ou dans un
autre contexte (en Suisse, en France ?), car si j’ai passé un excellent
séjour ici, c’est en grand partie grâce à eux et à leur accueil.
Alors, merci les gars, du fond du cœur, gracias todos, grazie per tutto cio che abbiamo vissuto insieme, thanks
a lot for your frienship and all the things you learned to me.
A bientôt, sur un bateau qui nous
emmènera vers de nouvelles aventures aquatiques.
Ce poste est dédié aux amis rencontrés
dans les club de plongée chez « Viking Divers », chez les « Blue
Planet Divers » et des différentes boutiques du « Forra
Diving », à Barracuda, à Sunrise Beach et à Sitta.
... encore merci pour ce "voyage"... c'est beau!
RépondreSupprimerEt bien le Gen'vois, tu nous donnes le goût de découvrir le merveilleux monde sous-marin! Super ton article! Je le ferai lire à tout le monde qui nous demande où aller plonger!!! Continue à nous tenir au courant de tes aventures, c'est avec grand plaisir que je les lis! ciao (Karyne)
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